Voici l’ammendement
APRÈS L’ARTICLE PREMIER, insérer l’article su
I. – L’article L. 320-9-1 du code de la sécurité intérieure est abrogé.
II. – Le 7 de l’annexe de la loi n° 2017-55 du 20 janvier 2017 portant statut général des autorités administratives indépendantes et des autorités publiques indépendantes est abrogé.
Exposé sommaire
Le présent amendement vise à supprimer l’autorité nationale des jeux telle que créée par l’ordonnance n° 2019-1015 du 2 octobre 2019 relative à la création de l’Autorité nationale des jeux, en vue de la réinternalisation de ses missions au sein de la direction générale du Trésor.
La liste des interdits volontaires, c’est LA dernière barrière avant le chaos
Cette liste est un dispositif essentiel pour les personnes qui sentent qu’elles perdent le contrôle. Elles peuvent s’y inscrire volontairement pour être interdites d’accès aux jeux. Un acte fort, préventif, personnel. Gérée par l’ANJ, cette inscription est simple, rapide, confidentielle. Elle sauve des vies. Littéralement.
Supprimer cette liste ? C’est comme enlever les freins d’une voiture qui roule vers un mur.
Pourquoi cet amendement, alors ?
L’amendement n°900, déposé à l‘Assemblée nationale, propose de réintégrer les missions de l’ANJ dans la direction générale du Trésor. Concrètement, d’absorber un organisme indépendant dans une logique purement économique. Ce serait comme demander à un vendeur d’alcool de gérer la prévention contre l’alcoolisme.
Ce que ça change vraiment
- Plus d’autorité indépendante = moins de contrôle, moins de transparence.
- Fin de la liste des interdits volontaires = plus de joueurs à risque abandonnés.
- Régression en matière de prévention = explosion potentielle des addictions.
Tout cela, dans un secteur où les enjeux de santé publique sont énormes, et où l’argent coule à flots.
Ce qu’en pensent les experts ? C’est simple : c’est un cauchemar
Le modèle actuel est reconnu comme l’un des plus avancés d’Europe. Il permet de travailler en collaboration avec les acteurs de la santé, de la justice, de l’éducation. Ce n’est pas simplement une structure administrative : c’est une protection essentielle contre l’addiction et l’exclusion.
Le supprimer ? Ce serait un retour en arrière de dix ans.
En résumé : NON, ce n’est pas une bonne idée.
On parle d’un domaine où les plus vulnérables peuvent basculer très vite dans la spirale de l’addiction. Supprimer les outils de protection et les remparts qui fonctionnent, c’est dangereux, injuste et profondément irresponsable.
Vous voulez que le jeu reste un divertissement, pas un piège ? Alors il est temps d’en parler, d’alerter, et de dire NON à cet amendement absurde.
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